jeunes filles lutteuses

Les Multiples Dimensions de la Pratique de la Lutte

Les rapports des enfants avec la lutte sont simples. Ils l’adorent, ou bien on ne leur a pas expliqué son fonctionnement.

La lutte, pratiquée dans un cadre contrôlé, offre des catégories de poids. Cela permet à chacun d’avoir une chance équitable.

Ce sport redonne confiance aux enfants timorés. Il aide aussi à canaliser les plus téméraires. Ces derniers rencontrent des adversaires à leur mesure.

La Baby Lutte : Les enfants de 4 à 6 ans

L’initiation à la lutte peut commencer dès le plus jeune âge. De nombreux clubs proposent des créneaux « Baby Lutte » pour les enfants de 4 à 6 ans, filles et garçons.

Des éducateurs, entraîneurs et animateurs diplômés s’occupent de ces jeunes. Ils offrent une formation adaptée à leurs spécificités. Cette approche répond à leurs besoins tout en préservant leur intégrité physique et psychologique.

Le programme fédéral « Jeux de Lutte » est conçu pour les enfants de 4 à 6 ans. Il s’inspire de l’univers onirique de la petite enfance, avec des références aux contes, au monde animalier et aux luttes traditionnelles. Ce programme aide les plus jeunes à intégrer les fondamentaux de la discipline par des activités ludiques.

L’Ecole de Lutte : Les enfants de 7 à 11 ans

L’école de lutte accueille les pratiquants âgés de 7 à 11 ans. Ces enfants se situent dans l’âge d’or des apprentissages. Elle suit le règlement fédéral « Lutte Jeunes », qui a plusieurs objectifs :

  1. Créer un règlement simplifié qui ne dénature pas l’activité. Cela rend la lutte accessible et compréhensible pour les jeunes et leurs parents.
  2. Fidéliser les jeunes lutteurs à la pratique grâce à des rencontres régulières et un enseignement basé sur les maîtrises FILA.
  3. Proposer une méthode d’apprentissage technico-tactique progressive. Cette méthode est variée et méthodique, allant du connu à l’inconnu.
  4. Favoriser la formation de « jeunes arbitres ». Cela offre aux lutteurs d’autres perspectives d’évolution, au-delà de la simple pratique compétitive.

Ainsi, la « Lutte Jeunes » se présente comme un style séduisant et sécurisant pour les enfants et leurs parents. Il est facilement accessible aux débutants, exclut les gestes dangereux et est aisément arbitrable.

Les bienfaits de la pratique de Lutte

Développement de la motricité

La lutte est un sport complet. Elle sollicite tous les groupes musculaires du pratiquant. Ce sport favorise un développement organique et foncier. Il stimule également l’ensemble des systèmes cardiovasculaires. De plus, la lutte aide à construire un nouvel équilibre dynamique. Cet équilibre, appelé « équilibre de couple », se construit vis-à-vis du sol et de l’adversaire.

Développement des capacités perceptives et décisionnelles

La nature de l’opposition en lutte entraîne un développement essentiel. Cela concerne la prise et le traitement d’informations variées, comme les données kinesthésiques et visuelles. Ainsi, les lutteurs apprennent à prendre des décisions rapidement, dans des délais limités.

Développement du contrôle de l’agressivité

Les rapports conflictuels en lutte peuvent entraîner des comportements agressifs. Ces comportements sont liés au contact physique et à des situations difficiles. L’enjeu est de transformer ces comportements agressifs. Cela inclut la recherche de blessures ou l’intention de nuire à l’adversaire. Il est crucial de développer des conduites combatives, sans vouloir faire mal. Cette transformation exige une maîtrise de soi et une bonne gestion des émotions. Les conflits qui surviennent durant les combats nécessitent un contrôle des réactions affectives et émotionnelles.

Développement d’un être social qui communique

Avec son adversaire

  • S’informer et réagir : La lutte exige une communication active. Les lutteurs s’informent sur les actions de leur adversaire et réagissent en conséquence.
  • Donner de fausses informations : Les lutteurs utilisent des techniques de contre-communication. Ils feignent des actions pour déstabiliser leur adversaire.

Avec et dans un groupe

  • Respect des règles : La pratique de la lutte implique le respect des règles et des interdits. Cela renforce la discipline au sein du groupe.
  • Contribution à la vie du groupe : Les lutteurs participent activement à la dynamique du groupe. Cela favorise la cohésion et l’entraide.

S’acculturer : Transmission d’une culture

  • Appropriation d’un patrimoine culturel : La lutte permet de découvrir un patrimoine culturel riche. Les lutteurs explorent l’histoire et les luttes traditionnelles qui façonnent les identités.

Développement de la personnalité : Épanouissement

La pratique d’un sport de combat comme la lutte contribue à la sérénité dans les relations interpersonnelles. Elle favorise le bien-être psychologique et physique, permettant un épanouissement personnel.

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